Une entreprise de services écoénergétiques (ESE) est l’entreprise qui utilise les contrats de performances énergétiques (CPE) pour réaliser des projets en efficacité énergétique. Elle prend en charge la réalisation intégrale du projet et fournit la main-d’œuvre et le savoir-faire pour le réaliser.
Un contrat de performance énergétique (CPE) est un contrat signé avec une entreprise spécialisée dans les services écoénergétiques (ESE). Celle-ci s’engage à mettre en œuvre des mesures de décarbonation ainsi que d’optimisation et de réduction de la consommation d’énergie des actifs de ses clients.
Un inventaire plus précis sera réalisé avant le lancement de l’appel d’offres pour le choix d’une ESE.
Note : Les travaux admissibles sont évalués par l’ESE sélectionnée par appel d’offres. Ce n’est pas parce qu’un élément est inscrit ici qu’il répond obligatoirement aux critères du programme.
Les mesures d’adaptation aux changements climatiques sont des démarches dont l’objectif vise à réduire la vulnérabilité de la population et des infrastructures face aux aléas climatiques.
Une mesure d’atténuation des changements climatiques est une démarche dont l’objectif vise à atteindre une cible ambitieuse de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES).
Un plan climat présente les risques et les possibilités liés à la lutte contre les changements climatiques. Il identifie également les projets prioritaires pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES), s’adapter aux changements climatiques et soutenir la transition climatique.
Ces initiatives majeures sont complémentaires. Les plans climat comprennent souvent la réalisation d’un bilan des GES pour l’ensemble d’un territoire donné. L’utilisation des différentes sources d’énergie sera répertoriée dans cet inventaire et des mesures d’efficacité énergétique seront également identifiées pour en atténuer l’impact sur l’environnement. Les travaux liés aux plans climat pourront donc sertir d’intrants au programme de décarbonation des actifs municipaux ÉcoÉnergie 360.
Au Québec, la distance séparatrice varie selon les régions et les municipalités, puisque ces dernières peuvent avoir des règlementations particulières selon leurs enjeux spécifiques.
Les distances minimales recommandées entre les éoliennes et les résidences varient également en fonction de la hauteur de la tour et de la longueur des pales ainsi que de la puissance de l’éolienne. En général, les distances recommandées au Québec varient donc de 500 à 2 000 m ètres en fonction de ces facteurs.
Les développeurs sont tenus de respecter l’ensemble de la règlementation en vigueur et de mener des études d’impact environnemental pour déterminer la distance appropriée entre l’éolienne et les zones résidentielles.
Oui, le gouvernement du Québec s’est doté d’un cadre strict d’implantation pour les parcs éoliens. Tout projet éolien de plus de 10 MW est d’ailleurs soumis à un processus d’évaluation environnemental. Dans le cadre de ces démarches, les citoyens peuvent influencer le processus de décision d’un projet en faisant une demande de consultation publique au Bureau d’Audience publique sur l’Environnement (BAPE). Le BAPE est la porte d’entrée des citoyens dans le processus d’autorisation des projets. Le ministère de l’Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) attend les recommandations du BAPE avant d’émettre le certificat d’autorisation au soumissionnaire retenu. De plus, l’ensemble des projets doivent respecter la règlementation des autorités locales et régionales ainsi que les obligations imposées par Hydro-Québec lors du processus d’appel d’offres et la signature d’un Contrat d’approvisionnement en électricité (CAÉ).
Non, toutes les municipalités du Québec peuvent participer au programme.
Une fois votre participation au programme confirmée, la FQM et ses partenaires vous accompagneront durant toutes les étapes de votre projet. Avant cette prise en charge et la signature de l’entente de participation, nous aurons cependant besoin de quelques informations de votre part :
Notre équipe est évidemment disponible pour vous aider lors de ce processus.
La municipalité participante devra collaborer avec la FQM lors de la collecte de données requises et avec l’entreprise de gestion de projet sélectionnée, en plus de donner accès à ses installations pour la réalisation des travaux.
Non, aucune ressource supplémentaire n’est requise. La FQM et le partenaire sélectionné offrent un service clé en main pour l’ensemble du projet.
L’érosion des berges est un phénomène naturel, amplifié par les interventions de l’homme sur la nature.
Les causes naturelles sont entre autres la force des vagues, le vent, les marées, les fortes pluies, les tempêtes, l’alternance gel-dégel, les changements climatiques, etc.
L’enlèvement de la végétation en bordure des cours d’eau, les aménagements en rive, la navigation et l’utilisation des sols viennent, notamment, amplifier ce phénomène.
Une recharge de plage est une technique plus douce pour contrer l’érosion des berges. En rechargeant une plage de sable et gravier, on vient pallier le manque de sédiments afin de ralentir les vagues.
La recharge remplace l’enrochement qui est une technique de protection des berges beaucoup plus drastique, qui peut occasionner des problèmes non désirés, comme un déplacement de l’érosion aux extrémités de l’enrochement, obligeant ainsi la prolongation de l’enrochement ou encore la disparition de la plage.
Selon la configuration d’un site, il est possible qu’un enrochement soit malgré tout nécessaire pour protéger une infrastructure comme une route. Dans un tel cas, l’ajout d’une recharge de plage vise à rendre l’enrochement plus résistant. En effet, lorsque les vagues frappent un muret ou un empilement de roches, elles génèrent des remous qui peuvent creuser une dépression à la base de l’enrochement et le déstabiliser. C’est ce que les spécialistes appellent l’affouillement à la base des structures.
